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COLOMBIE : DÉNONCIATION DES VIOLENCES À L’ENCONTRE DES SYNDICALISTES

9 février 2021

COLOMBIE : DÉNONCIATION DES VIOLENCES À L’ENCONTRE DES SYNDICALISTES

22 décembre 2020

 

DÉNONCIATION PUBLIQUE

 

Les organisations syndicales nationales et de défense des droits humains, SINALTRAINAL, USTIAM, SINTRACATORCE et ATI, ainsi que les organisations internationales FGTB Horval et SOLSOC de Belgique, manifestent leur solidarité avec le camarade JUAN CARLOS GALVIS, procureur du Conseil national d’administration de SINALTRAINAL, et MARÍA JACKELINE ROJAS CASTAÑEDA, membre de la Commission des droits de l’homme de l’Espace des Travailleurs pour les Droits de l’Homme – ETTDDHH.

Les camarades ont dénoncé ce matin aux autorités compétentes la violation de leur domicile et le vol de matériel de travail technologique et de stockage d’informations correspondant à la surveillance des droits des travailleurs du syndicat et des autres processus

Dans leur dénonciation, les leaders sociaux soulignent que lorsqu’ils avaient pu s’emparer d’autres objets de valeur, les agresseurs n’ont pris que les éléments où étaient conservées des informations sensibles. En prenant les vêtements de travail de Jackeline, clairement liés à son activité de défense des DDH, et en les piétinant, ils ont laissé un message clair d’intimidation et d’avertissement.

Ce fait s’ajoute à ce qui s’est passé en 2011, contre les mêmes camarades qui ont été agressés, pour des raisons similaires et avec la circonstance aggravante qu’à cette époque Jackeline et sa fille ont été bâillonnées et muselées. A la suite de cela toute la famille a été obligée de déménager pendant neuf ans dans une autre ville, et ce n’est qu’au début de 2020 qu’elle a pu retourner à Barrancabermeja.

Les organisations signataires de ce communiqué expriment leur solidarité avec les demandes d’enquête, de sécurité et de protection, formulées par les camarades dans leur dénonciation afin que les voies et les mécanismes nécessaires à la protection de Juan Carlos, Jackeline et leur groupe familial soient activés.

Nous suivrons ce cas particulier, ainsi que la situation difficile que vivent aujourd’hui en Colombie les leaders sociaux qui font partie des organisations que nous articulons et accompagnons, dont le travail se concentre sur la défense des droits établis par la constitution de la Colombie et des droits internationaux.

 

Être un leader social n’est pas un crime !

TÉLÉCHARGER LE COMMUNIQUÉ ICI

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